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VILAINE PETITE CHENILLE

Pitch

Un conte incroyable découvert par Gnome Jérôme, un  descendant d’un des sept nains et l’habitant de la forêt magique du pays Butterflymania. Son histoire à laquelle il participe lui-même est sur une surprenante aventure d'une petite et vilaine chenille nommée Jason, qui, lors de son long voyage, très difficile, plein de dangers et de toutes sortes de surprises, réalise son rêve de voler.

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PERSONNAGES

 

 Nous avons eu à notre disposition un extraordinaire «casting» d’insectes ainsi que d'autres petites bêtes qui ont accepté de jouer dans «VILAINE PETITE CHENILLE».

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Tous "les acteurs" sont bien réels et ont été tournés au naturel, sans contrainte et avec le plus grand respect de la Vie.

Permettez-nous de vous en présenter certains dans les pages suivantes.

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JASON
 
Comme le très beau papillon appelé "Jason", nous appellerons sa chenille très particulière, et qui détient le rôle principal :  "Jason".

MAESTRO

Le rôle du Maestro est interprété par la Magicicada, une cigale périodique qui vit sous la terre pour n'en sortir qu’au bout de 17 ans. 

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YVES

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LIEUX, ENVIRONNEMENT, ESPRIT

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INTERVIEW D’IRINA FONTAINE ET D’YVES LANCEAU

Finalement le film « BUTTERFLYMANIA » c’est un documentaire ou une fiction?

 

Irina : Merci de me poser cette question, même si j’espérai qu’on ne me la pose plus ! Je n’arrive pas à le ranger plus dans une catégorie que dans une autre.

Au delà de la forme, c’est le fond qui m’intéresse avant tout : en l’occurrence la protection de l’environnement et celle de toutes ses faunes. Documentaire ou fiction, sincèrement je ne vois aucune importance, parce que tout d’abord il me faut surtout réfléchir pour trouver la meilleure façon de présenter ce film. Il faut que le message, que je trouve primordial et qui est adressé aux jeunes générations, attire leur attention. C’est une sorte de flambeau que nous leur transmettons ; tout ça grâce à un support fait d’images, de sujet, de  bonne humeur et  de belle musique. J’ai réalisé ce film dans un langage humoristique et accessible à tous. Alors, où est le mystère et où est la réalité c’est à vous de décider !

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Comment l’histoire de la création de « BUTTERFLYMANIA » a été commencé?

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Yves : Rien n’est hasard. J’ai rencontré Irina Fontaine très loin, à St. Pétersbourg. Elle était juré dans un festival auquel je participais ( d’ailleurs je n’y ai gagné aucun prix !). Lors de la cérémonie finale j’ai pu lui expliquer ma philosophie de cinéaste animalier essentiellement axée sur la protection de l’environnement et bien sûr j’ai parlé de papillons. Nous avons sympathisé tout de suite. Je ne savais pas qu’à ce moment là je m’adressais non seulement à une cinéaste mais aussi à une farouche défenseure des animaux. On peut rapidement donc facilement imaginer que le courant soit bien passé entre nous. Après Irina a écrit le scénario (à l’époque ce projet s’appelait « Berceau pour papillon ») et m’a proposé de travailler ensemble sur le film. Le sujet m’a beaucoup plu et j’ai lui donné mon accord avec joie.

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Donc, le film est né suite votre idée commune ?

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Irina : Plus exactement, suite à une envie commune. Avec Yves tout est question de feeling. J’ai un respect tout particulier envers son travail, mais il me aussi faut dire que j’ai aussi découvert un « sacré bonhomme ». Et ça a été un vrai bonheur de travailler avec lui ! Souvent, nous nous comprenions sans dire un mot. Mes exigences étaient précises mais il a toujours su apporter la bonne réponse au bon moment, celle qui faisait avancer le film. Après, j’ai apporté de mon côté ce que je pense être un touche d’humour, une version un peu marginale  du monde animal, mais j'ai surtout inventé une histoire à raconter.

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Et pourtant, pourquoi les insectes ?

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Yves : Mais pourquoi pas ? Ici il y a plusieurs raisons. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux papillons et aux insectes en général, c’était en 1951, j’avais 10 ans.  Je les ai dans un premier temps observés puis les ai pris en photo afin de les faire découvrir aux enfants et au grand public. La vidéo m’a permis de satisfaire pleinement cette passion. Depuis mes mains n’ont jamais été séparées de la caméra.

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Dites-moi, « ...comment apprécier ce que l’on ne voit pas, et ce que l’on ne connaît pas ? »

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Yves : Et voilà ! Nous n’aimons que dans la mesure où nous voyons l’objet de notre amour, et de la manière dont il se présente à nous. N’est-ce pas ?  C’est pour cette raison que nous avons eu envie de raconter cette histoire au public.

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Inutile de dire que filmer la microfaune  n’est pas évident.

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Yves : Tout à fait, mais quand on aime son travail ce n’est que du plaisir. Il faut  être patient, être capable de s’accroupir et de rester longtemps immobile, pour voir enfin un brin d’herbe bouger. Grâce à cette patience et à la connaissance que j’ai acquise sur la micro faune, je sais que dans quelques minutes, dans quelques heures ou dans quelques jours, je serai le témoin privilégié d’un acte de vie, d’un comportement particulier. C’est à chaque fois un moment de grâce et cela suffit à me remplir de joie.

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Le film, donc est destiné à quel auditoire ?

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Irina : Après avoir fait quelques petits tests, visionnages privés nous pouvons affirmer que « BUTTERFLYMANIA » peut est adressé à ceux « de 7 à 77 ans ». Le film est à la fois un rêve et une prise de conscience de la fragilité de notre planète. Il nous délivre le message suivant : Respectez la vie, ce don si fragile !  Nous sommes certains que ce film  peut connaître le succès car il est assez intéressant et surtout  très utile.

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Votre résumé en deux mots sur « BUTTERFLYMANIA » ?

 

Yves : La vie sur terre a commencé par les plus minimes  des organismes invisibles, et pourrait se terminer par eux. Alors oui, mon travail est un engagement pour la défense de la beauté de cette « mini-faune ». Si on dit,  que « La Beauté sauvera le monde », serons-nous les témoins de ce sauvetage ? Dans ce cas, il est grand temps de passer des paroles aux actes. Donc, « BUTTERFLYMANIA » est une partie de cette action.

 

Irina : Ce film est mon ordonnance pour le bien-être. C’est un médicament universel, biologiquement propre et sans contre-indications !  C’est un Anti-stress et un Antidépresseur ! Je vous garantis qu’en sortant du cinéma après vu « BUTTERFLYMANIA », vous serez de bonne humeur et aurez quelques nouvelles découvertes au fond des poches. Mais aussi, vous sentirez que la nature rendra notre vie encore plus belle, si on s’en donne la peine !

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MUSIQUE DU FILM

INTERVIEW AVEC CYRIL PLANCHON

 

CYRIL PLANCHON

Compositeur

Le film « BUTTERFLYMANIA » c’est un film sur les insectes, mais on dirait plutôt une comédie musicale, tellement la musique y est présente. Vous avez écrit la chanson interprétée par les chenilles. Parlez-nous donc un peu de votre collaboration avec elles.

 

Cyril: Il s’agit plutôt de la collaboration avec l’auteure de cette idée folle, Irina Fontaine. Un soir elle m’a téléphoné pour me mettre au courant de son futur projet de film animalier. Elle me proposait d’intégrer cette  réalisation et de composer une musique, ainsi qu’une chanson.  Nous avons déjà travaillé ensemble précédemment, et toujours dans la bonne humeur, et j'avais gardé un bon souvenir de cette coopération, même si parfois les exigences avaient parfois été dures.  Donc, l’idée m’a bien plu jusqu’au moment où Irina me l’a complètement expliquée. Faire chanter les adultes, ça je sais faire, mais faire chanter une, deux et même un chorale de chenilles... disons que c’était un peu nouveau pour moi. C’est le moins qu’on puisse dire. Mais après réflexion je me suis dit que ça avait un côté amusant. Et surtout ça présentait un vrai défi professionnel ce qui n’était pas fait pour me déplaire. Alors, je me suis jeté à l’eau.

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Comment cela s'est-il passé?

 

Cyril: Il faut vraiment connaître Irina. C’est une femme extrêmement exigeante et qui a une idée précise de ce qu’elle veut. Ce qui veut dire que, parfois, je ne répondais pas  instantanément à ses espoirs. Mais de propositions en propositions  nous en sommes arrivés à ce résultat qui  nous satisfait tous les deux.

 

A part de la musique originale dans le film présente aussi celle de grands compositeurs classiques. Pourquoi vous ne l’avez pas composé entièrement ?

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Cyril: Franchement, je n'ai rien contre le fait de m'être retrouvé en si bonne compagnie, entouré par  des collègues  aussi prestigieux que Rachmaninov, Vivaldi, Tchaikovsky, Grieg... Ensemble nous avons crée une sacrée équipe où chacun a fait un travail qui convient à la réalisatrice et j'espère que ça conviendra aussi aux spectateurs ! C’est bien ça qui est le plus important, non ? Et puis en plus, tous mes confrères ont été très très sympas, car personne, à part moi, ne prétend aux droits d’auteur !

 

Il y avait - une préférence pour un style musicale particulier?

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Cyril: Non.Tout simplement Irina m’avait dit, ne vouloir  travailler qu’avec les compositeurs dont la musique reste inoubliable au point d’être fredonnée pour elle même. Cela devait aussi concerner « BUTTERFLYMANIA ». J’ai donc du à tous prix composer une mélodie que tous les spectateurs puissent garder en tête en quittant la salle.

 

Une conclusion ?

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Cyril: Ce n’est pas à moi de la donner. Demandez la plutôt au public.

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